Radiologie conventionnelle

Chapitre IV: Entre source et   détecteur.

IV.A.Diaphragmes et localisateurs.

 

1) Principe du diaphragme.

 

Le diaphragme sert à délimiter proprement la taille et la forme du faisceau de rayons X sortant du tube. Il peut avoir la forme d’un iris (ouverture circulaire variable) comme on en trouve en photographie mais le plus souvent il est fait de deux paires de volets qui imposent une forme rectangulaire au faisceau. Chaque paire de volets peut être actionnée séparément et contrôle une des dimensions du rectangle.

 

diaphragme

 

Typiquement, le diaphragme est monté dans le même boîtier que le tube et sa gaine.

2) Diaphragme multiplan.

 

Quand on a affaire à un diaphragme simple, ou monoplan, les rayons X qui heurtent les bords diffusent dans une certaine proportion ce qui génère du flou sur les bords de l’image. L’utilisation de diaphragmes multiplan, où chaque élément intercepte en partie le rayonnement diffusé par le(s) précédent(s) permet d’obtenir des images aux limites plus nettes. L’ouverture des différents éléments est proportionnelle à sa distance au foyer, ce qui permet d’effectivement intercepter une partie du rayonnement en amont tout en évitant de générer de la diffusion supplémentaire.

 

diaphragme multiplan

 

 

3) Localisateur.

 

Le localisateur est l’élément de sortie du boîtier. Il a la forme d’un tronc de cône ou d’un tronc de pyramide selon la forme du diaphragme et une longueur variable selon l’application prévue.

 

4) Simulation du faisceau.

 

Toujours dans le boîtier tube et situés entre le filtre et le diaphragme se trouvent une lampe disposée latéralement et un miroir qui réfléchit le faisceau lumineux dans la direction du faisceau X. La région éclairée indique très précisément au manipulateur ce qui sera soumis au rayonnement lors du cliché.

 

localisation du faisceau

 

Il est clair que le miroir représente une épaisseur de matière à traverser qui n’est pas tout à fait négligeable. Cet aspect est pris en compte par le fabricant et le miroir devient en fait un élément de la nécessaire filtration du faisceau, au même titre que la paroi du tube et le filtre proprement dit.